Si aucune compagnie aérienne de la zone Afrique/Moyen-Orient n'a été épargnée par les effets de la crise, celles qui servent de hubs et relient les pays les plus dépendants du tourisme ont été les plus touchées par les protocoles sanitaires stricts appliqués. En Afrique, le secteur des voyages non touristiques s'est avéré plus résistant.
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Services MRO en Afrique et au Moyen-Orient : une reprise freinée par les problèmes de chaîne d'approvisionnement
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Services MRO en Afrique et au Moyen-Orient : une reprise freinée par les problèmes de chaîne d'approvisionnement
Après deux années de crise sanitaire, le moment semble propice à une reprise du trafic aérien dans la région Afrique/Moyen-Orient. Cependant, la reprise de la zone peine à s'accélérer, entravée par les restrictions sanitaires en cours dans certains pays et la pression ressentie dans les chaînes d'approvisionnement mondiales. Afin d'aider ses clients à tirer le meilleur parti de cette reprise émergente, AFI KLM E&M maintient un objectif unique : adapter ses solutions afin d'optimiser les coûts de maintenance sans impacter la qualité du service. Pour faire le point sur la situation, nous nous sommes entretenus avec Aymeric Méchin, directeur des ventes Moyen-Orient et Afrique d'AFI KLM E&M.
“De nombreux opérateurs ont profité de la crise pour reconfigurer leurs flottes, en mettant au rebut des appareils plus anciens comme l'A340. Ils ont repoussé leurs opérations de maintenance lourde, et ont également pu bénéficier du report des déposes de moteurs précédemment programmées grâce au temps vert supplémentaire disponible, ou en utilisant les moteurs d'avions cloués au sol qui disposaient encore de cycles de vol avant leur prochaine opération de maintenance.”
Aymeric Méchin
Directeur des ventes Moyen-Orient et Afrique chez AFI KLM E&M
Minimiser les coûts de maintenance
Au cours de cette période, AFI KLM E&M est restée en contact étroit avec ses clients et à l'écoute des problèmes auxquels ils sont confrontés. AFI KLM E&M a adapté ses réponses, en cherchant constamment à trouver la meilleure solution disponible d'un point de vue technique, économique et d'ingénierie. L'objectif : minimiser les coûts de maintenance des clients sans impacter les opérations ou la qualité de service.
“Nous avons rationalisé nos services de maintenance, en privilégiant les opérations sur l'aile et sur site par rapport aux réparations traditionnelles dans nos propres ateliers. Ces opérations ont été très appréciées par nos clients, car la moindre économie de transport a un effet positif sur leur préoccupation première : la réduction des coûts.”
Aymeric Méchin
Directeur des ventes Moyen-Orient et Afrique chez AFI KLM E&M
Planifier le renouvellement de la flotte
Aujourd'hui, le moment semble venu pour le trafic aérien de revenir à la normale en Afrique et au Moyen-Orient, mais les chiffres restent bien en deçà de leurs niveaux d'avant la crise. Si certains appareils sont encore cloués au sol (notamment ceux utilisés pour les liaisons long-courriers vers l'Asie), les plans de vol reprennent progressivement avec la levée des restrictions sanitaires. La croissance est plus rapide au Moyen-Orient qu'en Afrique, soutenue notamment par l'arrivée d'avions de nouvelle génération.
“Certaines commandes, qui avaient été reportées en raison de la crise, sont en train d'être réactivées - cela se voit avec l'intégration d'avions de pointe comme l'A220, l'A320neo ou le 737 MAX en pleine croissance. Les défis liés au prix du carburant et au développement durable expliquent également pourquoi certaines compagnies aériennes annoncent ou préparent le renouvellement de leur flotte.”
Aymeric Méchin
Directeur des ventes Moyen-Orient et Afrique chez AFI KLM E&M
Toutefois, l'optimisme qui prévaut actuellement parmi les compagnies aériennes d'Afrique et du Moyen-Orient est assombri (comme c'est le cas partout dans le monde) par la crise sous-jacente de la chaîne d'approvisionnement et le risque d'une pénurie mondiale de pièces détachées.
Réparer plutôt que remplacer
Au fur et à mesure que la reprise s'installe, les visites d'ateliers lourds sur les moteurs sont de nouveau d'actualité, mais restent limitées car la disponibilité du temps vert permet de les reporter à une date ultérieure. Pour soutenir la reprise, AFI KLM E&M continue d'appliquer sa stratégie consistant à "réparer plutôt que remplacer chaque fois que cela est possible", tout en faisant preuve d'un maximum de flexibilité afin de s'adapter aux contraintes financières de ses clients et au manque de disponibilité des pièces. Pour ce faire, AFI KLM E&M peut s'appuyer sur un certain nombre d'atouts éprouvés tels que ses réseaux logistiques étendus, avec des centres de maintenance positionnés à proximité géographique de ses clients : dans les zones Afrique/Moyen-Orient, AFI KLM E&M peut se tourner vers les filiales opérant au sein de son réseau MRO mondial, comme ATI à Casablanca (une joint-venture avec Royal Air Maroc) pour la maintenance des avions à fuselage étroit, ou le centre de maintenance des aérostructures AMES (une joint-venture avec Safran Nacelles) à Dubaï, qui est facilement adapté pour traiter des équipements de grande taille et permet de stocker un maximum de pièces dans la région.
AFI KLM E&M reste toujours proactive dans ses partenariats avec d'autres acteurs MRO afin d'apporter de la valeur et des services à nos clients. L'appartenance au groupe Air France-KLM est également un avantage concurrentiel clé pour assurer la disponibilité des pièces détachées et leur acheminement au bon endroit et au bon moment grâce à son large réseau de destinations.
Une innovation créatrice de valeur
AFI KLM E&M est bien positionnée pour accompagner l'arrivée des avions de nouvelle génération, avec une expertise reconnue tant dans le support des équipements que dans le processus de mise en service des avions. Elle s'appuie également sur sa capacité d'innovation afin d'optimiser les coûts de maintenance pour ses clients.
“Nous proposons des services de maintenance prédictive afin d'anticiper les pannes et d'éviter les enlèvements non programmés pour les avions immobilisés au sol. Avec les produits moteurs, par exemple, anticiper les enlèvements, c'est prévenir des défauts importants et souvent extrêmement coûteux. Nous utilisons également la réalité augmentée pour former nos mécaniciens, les drones pour inspecter la structure des avions, et l'inspection virtuelle sur table (VTI) pour permettre à nos clients de visualiser à distance leurs pièces dans nos ateliers, sans avoir à s'y rendre en personne.”
Aymeric Méchin
Directeur des ventes Moyen-Orient et Afrique chez AFI KLM E&M
Des horizons prometteurs
Confiant dans la reprise du transport aérien en Afrique et au Moyen-Orient, AFI KLM E&M détient toutes les cartes nécessaires pour accompagner les opérateurs de la région.
“Nous sommes prêts à soutenir les produits de nouvelle génération et les flottes existantes, avec des solutions innovantes adaptées aux besoins de nos clients. Dans le contexte actuel, nous restons plus que jamais mobilisés sur les objectifs environnementaux que le groupe Air France-KLM s'est fixé : atteindre zéro émission nette de CO2 dans nos opérations au sol d'ici 2030. Utiliser des énergies plus vertes pour les opérations de maintenance, réparer les pièces plutôt que de les remplacer, traiter les avions ou les sous-ensembles sur place lorsque cela est possible, etc. : autant d'initiatives qui contribuent à la dynamique environnementale vertueuse de l'aviation, rendue possible par des services de maintenance conçus de manière optimale.”
Aymeric Méchin
Directeur des ventes Moyen-Orient et Afrique chez AFI KLM E&M
